Saison culturelle 2024/2025 à l’IRIS

Mise en lumières des désirs les plus profonds de trois personnages, piégés dans leur routine quotidienne. À partir de situations courantes, Soria Rem et Mehdi Ouachek s’amusent à déformer le réel pour créer des dénouements complètement loufoques et inattendus. Mêlant humour burlesque et émotion, « Exit » repousse les limites de l’imaginaire.

Nous comptons sur votre présence pour faire de cette première soirée de la saison, un moment convivial de partages et d’échanges !

Partenaire historique de la saison culturelle, le Domaine nous ouvre ses larges portes et invite les spectateurs curieux à prendre un peu de hauteur pour une escapade musicale hors du temps ! Un moment magique avec l’artisanat Furieux dirigé par Jean-Denis Michat. Cet Ensemble à géométrie variable composé des talentueux saxophonistes issus du monde entier, nous invite au voyage à travers les époques et les styles sans manquer de nous surprendre et de nous faire découvrir de nouvelles sensations et émotions auditives !

L’envie de transmettre et de partager l’amène à réunir ses amis musiciens à qui elle propose de reprendre des chansons qu’elle aime, issues de la musique classique ou populaire.

Le groupe se forme à Clermont-Ferrand en 2021.

L’ouverture d’esprit de la formation lui permet de ré-arranger les compositions originelles, explorant des possibilités harmoniques et rythmiques très différentes de la musique occidentale.

Le goût commun des musiciens pour le groove, la transe, les mélodies mystiques, la liberté d’interprétation et l’improvisation – des nuances et des concepts très importants dans les musiques traditionnelles d’Anatolie – pousse le collectif à marier influences éclectiques et électriques à cette musique qui ne demande qu’à être (re)découverte et partagée.

Il en ressort un mélange très réussi de funk, pop, soul et musique électronique qui plonge le spectateur dans un psychédélisme universel, à la confluence de l’Orient et de l’Occident.

Le mentaliste et illusionniste Rémi Larrousse lève le voile sur les coulisses de sa discipline. En se livrant à quelques confidences sur la mécanique de la magie, il nous révèle quelques secrets sur les illusions qui guident nos vies : nos certitudes, notre attention, nos choix, nos souvenirs, autant d’occasions de se laisser leurrer par notre propre esprit. A travers des expériences surprenantes, il joue avec le désir de (se) découvrir tout en célébrant la force du mystère, l’envie de croire et la curiosité de savoir.

Encore jeune garçon, Guillaume pense qu’il est une fille. Du moins se comporte-t-il comme tel, ce qui n’est pas pour déplaire à sa mère qui ne manque pas une occasion d’entretenir la confusion… Au fil d’un texte touchant et drôle, Guillaume Gallienne dresse le portrait d’un garçon perdu, sujet d’une confusion sexuelle troublante. Confronté à un entourage peu compréhensif, il s’interroge sur sa propre identité, construite à travers les « normes » sociales. Il brouille alors les pistes, entretient la confusion, s’amuse de cette « fragilité » et rend hommage à la féminité. Sans en avoir l’air, et avec beaucoup de dérision, Guillaume donne un bon coup de pied dans la fourmilière parce qu’il ne revendique rien d’autre que sa propre différence et son propre droit au bonheur, dans une société qu’il rêve inclusive.

Deux enfants, une sorcière et sa maison en pain d’épices. Tous les célèbres ingrédients du conte sont là. Mais il faut voir ce qu’en fait le Collectif Ubique pour fondre de plaisir devant ce périple théâtral et musical qui use des charmes les plus singuliers pour remettre au goût du jour la célèbre recette des frères Grimm : théorbe, luth, scie musicale, violon, clarinette, percussions, textes chantés, scandés…

Un spectacle poétique et déjanté où l’alexandrin est mis à l’honneur, dans une réécriture intégrale du texte et proposant des compositions originales mêlant instruments anciens et modernes.

Le collectif Ubique vous fera redécouvrir ce conte avec les seuls outils qu’il s’autorise : les instruments de musique et les mots ! Une création millimétrée et un seul mot d’ordre : le rythme ! Le moindre détail compte et rien n’est laissé au hasard…

Fils de haut fonctionnaire, Laurent est arrogant, vit sous les dorures, et pense qu’un ticket de métro coûte 8 euros ! Il va découvrir qu’il existe une France « au-delà du Périph’ », là où les caméras ne vont pas.

Brice, étudiant brillant d’une famille modeste, débarque avec ses convictions et ses costumes trop grands. Entre esprit réformateur et pragmatisme, il va surtout devoir s’imposer pour survivre dans l’adversité.

D’assistant à conseiller, de candidat à décideur, chacun d’eux aspire à devenir « celui qui compte ». Ultra- réaliste, drôle et mordante, découvrez la comédie de pouvoir la plus surprenante de ces dernières années.

Après le franc succès de la première édition, l’événement créé et organisé par le Conservatoire à rayonnement régional, sera de retour pour votre plus grand plaisir avec un concert prestigieux autour de Maurice Ravel dont nous fêtons les 150 ans et Gabriel  Fauré qui nous a quitté il y a un peu plus de 100 ans.

Pour cet hommage, les artistes interpréteront des œuvres majeures du répertoire chambriste dont les trios en LA^min  de M. Ravel, en Ré^min  mineur de G. Fauré pour violon, violoncelle et piano, ainsi que la sonate n°2 pour violoncelle et piano de G . Fauré.

Un évènement de qualité, gratuit et accessible à tous.

À écouter au bord d’un ruisseau, sur un chemin boisé ou tout simplement en fermant les yeux, confortablement installé sur les fauteuils de votre salle de spectacles préférée : le voyage est assuré.

Le duo a reçu le prix coup de cœur de Radiofrance pour le titre « cueillir » et a fait partie, des sept finalistes du Prix Georges Moustaki 2022.

Comment se faire de nouveaux amis en étant adulte et sobre ? Où vont les émotions qu’on ne s’autorise pas à ressentir ? Quelle est la meilleure manière de faire disparaître un corps ? Jusqu’où doit-on faire semblant d’aimer un cadeau qu’on déteste ? Pourquoi ne fait-on plus de pièce de théâtre de fin d’année, une fois adulte ?

Le spectacle ne répond à aucune de ces questions, mais il a le mérite de les poser.

Il y en a une sur le départ et un qui est déjà trop loin.

Il y a celui qui incarne le doute et cet autre qui sait.

Il y a celle qui cherche à tenir le cadre mais qui ne cesse de déborder.

Ils sont plus qu’ils n’ont, car ils n’ont pas grand-chose, si ce n’est l’envie puissante de vous voir rire, fort ou doucement, à gorge déployée et à pleins poumons, finement ou grossièrement…

Ils viendront prochainement sur la piste pour un rituel sacré ou quotidien.

Création des compagnies « Toi d’abord » et « 126 kilos »

Diane (l’humaine) et Paulette (la chienne) nous embarquent dans leur monde à travers des numéros insolites et drôles.

Dans une ambiance chaleureuse, le duo nous présentera des numéros incroyables comme le lancer de couteaux ou de bulles de savon, de la grande magie, mais vous allez également découvrir des numéros jamais vus…

Sans filtre, avec innocence et impertinence, Paulette porte un regard désopoilant, cru et touchant sur notre société et plus largement sur l’humanité. Pas bête nous incite à voir le monde diffé­remment, à mieux vivre et même à devenir meilleures.

Un spectacle qui fait du bien.

Le spectacle s’appuie sur les écrits  Montaigne, Kant et mon chien ,  Petite philosophie canine de Audrey Jougla et Dans la peau d’un chien de Alexandra Horowitz qui explorent la philosophie et la vision du monde, ressentie, sentie par les chiens. Et sur le livre  Son Odeur après la pluie de Cédric Sapin-defour.

Nous suivons en parallèle plusieurs personnages pris dans la montagne et confrontés à l’urgence des enjeux qui la concernent. Tous se retrouveront au refuge du Vautour, sous le sommet de la Grande Reine. Fanny, la gardienne, y scrute avec angoisse les falaises qui s’effondrent autour d’elle.

Au cours de cette ascension, se déploie peu à peu le panorama d’un paysage profondément bouleversé par le réchauffement climatique, et traversé d’inquiétudes.

Les protagonistes de cette aventure seront tous mis face à un choix intime et crucial : faut-il renoncer ou continuer d’avancer lorsque nos certitudes s’effondrent ?

Le spectacle de la maturité où l’artiste compte bien affirmer ce style découvert par des centaines de milliers de spectateurs et d’internautes, privilégiant le fond. Toujours le fond.

À travers une observation fine de notre société, ses incertitudes, ses fractures… ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation, engagement, innovation aveugle… Le tout mis en valeur par ses atouts fétiches : de l’autodérision, de l’improvisation, une écriture recherchée, un jeu de comédien précis, une pointe de poésie et beaucoup (beaucoup) d’humour !